Le château de Bourlémont est à son origine une forteresse construite au début du XIIème siècle par les évêques deToul. Ce premier édifice n’était qu’un quadrilatère de taille modeste ; il fut transformé et agrandi au fil des siècles.

Les premiers travaux d’agrandissement sont entrepris par Geoffroy de Bourlémont au XIIIème siècle avec, notamment, la construction de ces imposantes tours rondes que l’on peut encore admirer aujourd’hui. Sa lignée s’éteint en 1412 avec le dernier descendant, Pierre de Bourlémont.

Le château passera alors aux mains des barons d’Anglure, descendants de la sœur de Pierre de Bourlémont. Ils le conserveront durant trois siècles. Il connaîtra alors un renouveau architectural avec la construction du logis à 2 étages donnant sur la cour du château, l’aménagement de la chapelle Saint Vincent en style gothique flamboyant, et la construction de l’aile sud. Le dernier représentant de la famille d’Anglure décède en 1732, laissant pendant près de 40 ans Bourlémont à l’abandon.

Ce n’est qu’en 1769 que le château sera acheté par Jean-François Joseph, Marquis d’Alsace, chambellan de l’Empereur Joseph II (le frère de la reine Marie-Antoinette). Il prend à cette occasion le titre de Comte de Bourlémont et commence des travaux de rénovation rapidement interrompus par la Révolution Française.

Ce sont ses descendants qui, au XIXème siècle, continueront à transformer l’ancienne demeure en château d’agrément et lui donneront l’aspect actuel. Un parc à l’anglaise est alors aménagé par un des plus grands architecte-paysagistes Paul de Lavenne de Choulot. Des dépendances nécessaires à la vie d’une grande demeure sont construites et une nouvelle aile de style néo-Renaissance est ajoutée sur le côté nord de la cour (aile aujourd’hui détruite).

En 1934, Thierry d’Alsace, député puis sénateur des Vosges, lègue à sa mort le château de Bourlemont à son petit neveu, Guy-Aldonce de Rohan Chabot. A cette époque, sont réalisés d’importants travaux de réaménagement de la cour et du jardin sous la direction du grand architecte-paysagiste Achille Duchêne. Il dessinera, pour le château de Bourlémont, ses jardins, un magnifique décor inspiré des jardins à la française, toujours entretenus actuellement.

Le château de Bourlémont, joyau des Vosges, est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques pour ses façades, toitures, chapelle et le plafond à la française du salon au 1er étage.

Inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, la chapelle castrale de Bourlémont est dédiée à Saint Vincent. Remplaçant une première construction du Moyen-Age, la chapelle rebâtie au XVIème siècle est de style gothique. Elle abrite un riche patrimoine religieux, dont un autel datant de la chapelle du Moyen-Age, un remarquable sépulcre du XVIème siècle et une statuaire, représentant notamment les 12 apôtres, qui témoigne de l’art religieux lorrain du XVIème siècle.
Malgré quelques dégradations subies sous la Révolution française, la chapelle de Bourlemont conserve toujours les monuments funéraires des familles d’Anglure et d’Alsace, dont les descendants y reposent depuis 1770.

Pierres tombales de Nicolas d’Anglure (+1516) et de sa femme Marguerite de Montmorency (+1498), de Saladin d’Anglure (+1545) et de son épouse Marguerite de Lignéville (+1552), les épitaphes funéraires de René d’Anglure (+1596) et de son épouse Antoinette d’Aspremont, une sculpture représentant le cœur d’Affrican d’Anglure (+1592) ramené à Bourlemont après sa mort sur le champ de bataille, et la plaque funéraire de sa fille Liesse d’Anglure, décédée en 1603 à l’âge d’un an.
A partir de 1770, date de l’acquisition du château de Bourlémont par la famille d’Alsace, tous les descendants de cette famille sont inhumés sous la chapelle castrale.

Pierres tombales de Nicolas d’Anglure (+1516) et de sa femme Marguerite de Montmorency (+1498), de Saladin d’Anglure (+1545) et de son épouse Marguerite de Lignéville (+1552), les épitaphes funéraires de René d’Anglure (+1596) et de son épouse Antoinette d’Aspremont, une sculpture représentant le cœur d’Affrican d’Anglure (+1592) ramené à Bourlemont après sa mort sur le champ de bataille, et la plaque funéraire de sa fille Liesse d’Anglure, décédée en 1603 à l’âge d’un an.
A partir de 1770, date de l’acquisition du château de Bourlémont par la famille d’Alsace, tous les descendants de cette famille sont inhumés sous la chapelle castrale.

Au service des derniers rois Bourbon et ardent légitimiste, Paul de Lavenne de Choulot se retire de la vie publique en 1830 et commence à 40 ans une carrière de paysagiste qui va l’amener à créer plus de 300 parcs en France et à l’étranger.

C’est à lui que l’on doit le dessin du parc de Bourlemont avec ses prairies ponctuées de bosquets et la création des voies d’accès qui serpentent à travers le parc pour ménager des perspectives et des vues sur le château ou le paysage environnant. La forêt est repoussée au-delà des prairies, de nouvelles espèces d’arbres sont introduites, des allées sont ouvertes pour des promenades dans les bois. A la même époque, en contrebas du château, face à la vallée de la Meuse, est aménagé un grand parterre, un jardin pour cultiver des fleurs avec l’installation de deux serres chauffées dont l’une seulement a été conservée.

Au service des derniers rois Bourbon et ardent légitimiste, Paul de Lavenne de Choulot se retire de la vie publique en 1830 et commence à 40 ans une carrière de paysagiste qui va l’amener à créer plus de 300 parcs en France et à l’étranger.

C’est à lui que l’on doit le dessin du parc de Bourlemont avec ses prairies ponctuées de bosquets et la création des voies d’accès qui serpentent à travers le parc pour ménager des perspectives et des vues sur le château ou le paysage environnant. La forêt est repoussée au-delà des prairies, de nouvelles espèces d’arbres sont introduites, des allées sont ouvertes pour des promenades dans les bois. A la même époque, en contrebas du château, face à la vallée de la Meuse, est aménagé un grand parterre, un jardin pour cultiver des fleurs avec l’installation de deux serres chauffées dont l’une seulement a été conservée.

Achille Duchêne fait partie d’une dynastie de paysagistes célèbres. Son père, Henri a longtemps été le collaborateur d’Alphonse Alphand, le créateur des parcs et jardins de Paris (Champs Elysées, Bois de Boulogne, Bois de Vincennes, etc.) qu’il quitta en 1877 pour se consacrer à une clientèle privée. Très tôt, il associe son fils Achille à ses travaux.

Grands admirateurs d’André Lenôtre, fervents partisans du jardin à la française, ils renouent avec la tradition de la conception architecturale du jardin et du paysage ordonnés d’après les axes de la maison. Très rapidement, leurs jardins rencontrent un grand succès et ils dessinent de nombreux jardins dans toute l’Europe dont le jardin d’eau de Blenheim pour le Duc de Marlborough, le jardin de l’hôtel de Matignon à Paris ou la reconstitution des jardins de Vaux le Vicomte sont quelques exemples célèbres. A la mort de son père, Achille reprend le flambeau, parcourt le monde entier et créé des jardins et des parcs en Europe, en Russie, aux Etats- Unis et en Amérique du Sud.

Achille Duchêne fait partie d’une dynastie de paysagistes célèbres. Son père, Henri a longtemps été le collaborateur d’Alphonse Alphand, le créateur des parcs et jardins de Paris (Champs Elysées, Bois de Boulogne, Bois de Vincennes, etc.) qu’il quitta en 1877 pour se consacrer à une clientèle privée. Très tôt, il associe son fils Achille à ses travaux.

Grands admirateurs d’André Lenôtre, fervents partisans du jardin à la française, ils renouent avec la tradition de la conception architecturale du jardin et du paysage ordonnés d’après les axes de la maison. Très rapidement, leurs jardins rencontrent un grand succès et ils dessinent de nombreux jardins dans toute l’Europe dont le jardin d’eau de Blenheim pour le Duc de Marlborough, le jardin de l’hôtel de Matignon à Paris ou la reconstitution des jardins de Vaux le Vicomte sont quelques exemples célèbres. A la mort de son père, Achille reprend le flambeau, parcourt le monde entier et créé des jardins et des parcs en Europe, en Russie, aux Etats- Unis et en Amérique du Sud.

Pierres tombales de Nicolas d’Anglure (+1516) et de sa femme Marguerite de Montmorency (+1498), de Saladin d’Anglure (+1545) et de son épouse Marguerite de Lignéville (+1552), les épitaphes funéraires de René d’Anglure (+1596) et de son épouse Antoinette d’Aspremont, une sculpture représentant le cœur d’Affrican d’Anglure (+1592) ramené à Bourlemont après sa mort sur le champ de bataille, et la plaque funéraire de sa fille Liesse d’Anglure, décédée en 1603 à l’âge d’un an.
A partir de 1770, date de l’acquisition du château de Bourlémont par la famille d’Alsace, tous les descendants de cette famille sont inhumés sous la chapelle castrale.

Depuis le 18 janvier 2024, le château de Bourlemont a des nouveaux propriétaire : Angélique et Mickael Oudin, famille originaire du canton et chefs d’entreprises solidement installées localement.

Leur passion pour le patrimoine les mène à acheter le château et leur goût de transmettre, de valoriser l’histoire et le patrimoine les poussent à ouvrir leur demeure au public.

Avec leurs 4 enfants, ils se lancent dans une formidable aventure pour faire vivre le château à travers des événements privés et publics d’envergure.

Pour ouvrir ses portes et offrir des prestations exceptionnelles, des travaux de restauration et de remise aux normes doivent être réalisés.

La famille Oudin vous invite à suivre l’effervescence du domaine du Château de Bourlémont, au cœur de la Plaine des Vosges – Pleine de Vie, sur Facebook, Instagram, Linkedin.